Prison Saint-Michel (Rennes)
Prison Saint-Michel | |||||
Cour de la prison | |||||
Localisation | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Ille-et-Vilaine | ||||
Localité | Rennes | ||||
Coordonnées | 48° 06′ 46″ nord, 1° 40′ 51″ ouest | ||||
Géolocalisation sur la carte : Rennes
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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Architecture et patrimoine | |||||
Construction | |||||
Statut patrimonial | Inscrit MH (2014) | ||||
Installations | |||||
Type | Prison | ||||
Fonctionnement | |||||
Date d'ouverture | 1450 | ||||
Date de fermeture | 1878 | ||||
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La prison Saint-Michel est une ancienne prison du centre de Rennes. Elle a été en activité du milieu du XVe siècle jusqu'à 1878.
Localisation
[modifier | modifier le code]La prison actuellement se trouve au fond de l’impasse Rallier du Baty dans le quartier Centre de Rennes. Elle se trouve dans le secteur sauvegardé de la ville[1] et reposait d'un côté sur les remparts de la ville et de l'autre sur les murs des maisons du Champ-Jacquet[2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Elle a porté plusieurs noms à travers son histoire : La Feillée[n. 1], la Conciergerie et prison Marat (pendant la Révolution)[n. 2]. Son nom actuel le plus courant vient de la Porte Saint-Michel qui a elle-même donné son nom au prieuré Saint-Michel qui occupait les lieux du XIIe siècle à 1450 et qui servait déjà de prison[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]Elle ouvre vers 1450.
En 1840, elle change d'affectation, de Maison de justice, elle devient prison militaire, à la suite de la construction d'une nouvelle Maison d'Arrêt, rue du Général Maurice-Guillaudot, dite « maison d'Arrêt Richelot ».
En 1878, la prison militaire déménagea dans les locaux de la Maison Centrale dite « Saint-Hélier », à la suite du déménagement des condamnées dans la nouvelle Maison centrale de Rennes.
En 1937, le négociant en vin Paul Thomas-Martin occupe les lieux[3].
En 1965 les combles de la prison sont aménagés par le peintre rennais Pierre Gilles pour y installer une Académie Libre de peinture et de gravure l'« Escabeau » ouverte à tout public amateur ou professionnel désireux de se perfectionner dans la pratique artistique. Pierre Gilles animera cet atelier jusqu'en 1972, date à laquelle il en confiera la direction à Mariano Otero. Cet atelier cessera ses activités en 1976, le propriétaire souhaitant reprendre possession de ses locaux[4],[5].
En 2012, le bâtiment accueille plusieurs restaurants et bars de nuit.
En , elle est inscrite aux monuments historiques[6].
Architecture
[modifier | modifier le code]Elle s’organise sur deux niveaux autour d’une cour carrée centrale. On retrouvait alors à la fin du XVIIIe siècle, l'entrée du côté de la "rue de la prison". Se trouvaient alors, au rez-de-chaussée les chambres pour les femmes prolongée par une petite cour, une cave, deux cachots, des chambres nommée "la Dorée" ou encore "La Portière" et "la Quarrée" (inutilisables à cause de la fosse morte des toilettes au niveau supérieur) et la cour des hommes. A l'étage, il y avait donc, la chambre des sœurs, les infirmeries, la chapelle, l'appartement et la chambre du concierge, les latrines et plusieurs chambres nommées : "la Dorée", "la Brillante", "le Lansquenet" ou encore "la Quarrée" pour les prisonniers[2].
Une tourelle polygonale contient un escalier en vis et occupe l’angle ouest de la cour à gauche de l’entrée.
Son aspect n’a quasiment pas changé depuis le XVIIIe siècle.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- C’est sous ce nom qu’on la trouve sur le plan d'Hévin fait vers 1663 (voir ce plan).
- À la même époque, la Porte mordelaise sera également renommé porte Marat.
Références
[modifier | modifier le code]- Voir le Plan de sauvegarde et de mise en valeur de Rennes.
- Even, Plan de la Prison Saint-Michel, Rennes, (lire en ligne)
- Le Berre 1937
- Henri Terrière, « « L'atelier libre « L'Escabeau » un climat d'art et de sympathie » », Ouest-France,,
- Jean-Yves Dubois, « « Pierre Gilles et son atelier l' « Escabeau » », Les Maisons de l'Ouest,
- Notice no PA35000062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Archives municipales de Rennes, Série FF Justice et police, FF266 (1476-1790)
- Paul Banéat, Le Vieux Rennes
- Léon Le Berre, « À la société archéologique d’Ille-et-Vilaine ; La visite de l’ancienne prison Saint-Michel », Ouest-Éclair, no 14996, , p. 7 (lire en ligne)
- Léon Le Berre, « Rennes il y a cent ans », Ouest-Éclair, no 13133, , p. 7 (lire en ligne)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Prison Saint-Michel sur Wiki-Rennes.
- La prison Saint-Michel de Rennes sur le blog patrimoine carcéral.
- Ressource relative à l'architecture :